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Dressage

Le tronc commun

By 4 décembre 2024No Comments

    Ce que je disais en  2013 … et je n’ai pas changé d’avis

Les Cahiers d’attelage.org: dressage, le tronc commun

   Prendre du recul, voir les choses autrement et sous un autre angle, sortir la tête du guidon est ce que nous le faisons assez et suffisamment ?

          Des  décisions, des choix de vie , nous apportent parfois ce recul nécessaire. Le “Dressage” j’ai très vite aimé, éduqué par des personnes compétentes, j’ai pratiqué à un niveau modeste faute de moyens aussi, mais j’ai ai appris un peu de choses, et comme tout le monde j’ai fait mon lot d’erreurs,  avant de devenir un temps juge ( oui, oui ), mais j’étais trop sévère …   alors cet hiver, loin de l’attelage pour un temps,  je suis revenu aux sources. D’autant que les dressages vus au  dernier Championnat de France , m’ont largement laissé perplexe sur l’évolution de notre discipline. Evreux ne m’a pas rassuré.

          Alors donc,  après le Championnat de France de Conty, j’ai pris mon bâton de pèlerin et je me suis transformé en simple spectateur. Je suis retourné sur les terrains et dans les manèges, assister   dans la discipline du Dressage  au déroulement  des reprises  de niveau amateur sur quelques concours. Un premier constat, le niveau a beaucoup évolué même s’il est très hétérogène chez les  cavaliers et les chevaux: du simple bidet de club, au cheval de propriétaire amateur, de la qualité moyenne mais aussi des chevaux que beaucoup de meneurs “de haut niveau” aimeraient posséder. Côté cavalier, il y a de l’amateur averti au cavalier pro qui sort de jeunes chevaux. Deuxième constat le niveau technique des cavaliers et des chevaux dans ce niveau de reprises est supérieur à ce que présentent les meneurs “amateurs” et une large majorité des meneurs “élites”. Pas très glorieux pour notre discipline. Avec un tel constat on  n’est pas sur le chemin de ” la reconnaissance”  de la part des cavaliers avertis ou des professionnels . Evreux encore, un cavalier spectateur manifestement d’un certain niveau pas loin de ma caméra  ne cachait pas sa désapprobation en regardant les dressages de la catégorie élite….

          Un certain nombre de meneurs montent ou font monter leurs chevaux ou leurs poneys. C’est bien  (si c’est bien fait !), mais c’est insuffisant. Pourquoi pendant la période hivernale ou même entre 2 épreuves d’attelage ne pas participer à des concours de dressage de niveau amateur ? J’y vois 2 intérêts : 1 travailler les fondamentaux du dressage – 2   faire évaluer son travail par des juges de dressage sur des reprises imposées. Si vous n’obtenez pas le résultat attendu, posez vous des questions, si ce n’est pas bon sous la selle ce ne peut être bon sous le harnais.  De plus il faut le reconnaître, le niveau de nos juges d’attelage s’améliore et les” fondamentaux”  ne passent plus inaperçus. Notez qu’il y a quelques très rares meneurs qui ont cette démarche de se présenter en concours de dressage sous la selle.

          Quant à ceux qui pensent que ça ne sert à rien de faire “de l’équitation ” avant tout, plutôt que de “l’attelage”, je les laisse à leurs certitudes, ça ne peut faire que des chevaux bricolés sans avenir.

         Mais ce n’est que mon avis…

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