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Coup de cœurCulturemust

Le cheval de guerre

By 30 août 2024No Comments

Cheval d’attelage – guerre 1914 1918  (article publié le 21/2/2021 lu 25693 fois à la date de cette parution…)

Près de 10 millions d’hommes sont morts durant la première guerre mondiale, et probablement autant de chevaux…

« Considérons un instant notre lutte pour la liberté, recherchons l’origine de notre force d’aujourd’hui et

nous trouverons que ce chemin de l’homme vers la gloire est balisé par des ossements de chevaux. »

Tout n’est-il pas dit ?

Voici quelques documents qui attestent le dévouement et l’abnégation des chevaux pendant la « grande guerre ».

Manœuvre :

Commencement :

Paris 1914, des cuirassiers rejoignent le front, le sourire aux lèvres et la fleur au fusil

Exode des populations civiles :

Réfugiés Belges 1914

Réquisition :

Paris

Les hostilités :

Mise en rang du 9th Royal Deccan Horse durant la bataille de la crête de Bazentin en 1916

 

Contraste

 Les chiens aussi

Chariot de ravitaillement

US Artillery

Bataille d’Ypres 1917 – soldats australiens

« Ecuries » ouvertes, sur le front britannique. La campagne dévastée ne pouvait offrir que ces écuries rustiques aux chevaux en service actif près du front de tir. Les soldats faisaient de leur mieux pour panser les animaux  entre leur temps de travail.

Carte postale de 1915 représentant un soldat russe caché derrière son cheval pour tirer.

« Un soldat Anglais raconte ainsi le fait d’arme d’un cheval ayant sauvé la vie de son cavalier :

Un jour, au cours d’une violente action, son cavalier fut envoyé à terre, atteint d’une balle. La troupe était en marche à ce moment. Lorsque le cavalier vint à toucher le sol, le cheval s’arrêta alors, souleva l’homme avec ses dents par ses vêtements et se rendit avec son fardeau près d’un groupe d’autres cavaliers. Le cavalier fut de là transporté à une ambulance de première ligne, où le docteur assura que, si ce blessé avait séjourné quelques heures sur le sol, sans soins, il serait inévitablement mort ».

Chevaux de bât transportant des munitions pour le Canadian Field Artillery à Neuville-Saint-Vaast, Pas- de-Calais

 

                                                                                                                                                               

Blessures :

« A peine quelques mois avant la guerre de 14-18, un capitaine Français avait proposé aux directions de la cavalerie et du service vétérinaire de Ministère de l’Intérieur que soit créée une « Croix-Rouge » pour les chevaux.

La question était inscrite à l’ordre du jour, mais n’avait pas été tranchée au commencement des hostilités.

Ce sont les Anglais qui ont fondé la Croix-Bleue et la Croix-Violette qui secourent le cheval-soldat « combattant anonyme sans gloire, victime courageuse, sans tertre ni croix ». Ils avaient pour mission de parcourir le terrain, de ramener tous les chevaux guérissables et de faire abattre immédiatement tous ceux dont les blessures étaient incurables. »

Cheval subissant un traitement pour une dermatose dans un hôpital vétérinaire britannique, en 1916.

Soins aux chevaux de guerre blessés à l’hôpital de la Croix Bleue

Hôpital vétérinaire de l’Armée Américaine – opération en cours

Equipage britannique tué par un obus

Fin :

« La victoria du roi des Belges et du président de la République traversant la place de la Concorde, à Paris, le 5 décembre 1918 ». Source : l’album de la guerre 1914-1919

Hommages :

Mémorial à Londres pour tous les animaux

Le monument de Chipilly (Somme) – L’artilleur britannique- Henri-Désiré Gauquié sculpteur

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