Le Haras du Pin, « Versailles du cheval », sanctuaire de la tradition équestre, et fer de lance du concours complet pour les JEM, vit sa révolution administrative avec plus d’avenir que bien d’autres haras… Le domaine de 1000 hectares, le château 18ème, les écuries, le musée, les remises et les voitures classées sont ses atouts.
Comme tous les ans, à la mi-juillet, le Haras accueille les attelages. Cette année, pas de concours élite, les Jeux Équestres dans la ligne de mire 2014 interdit le site du parc du Haut-Bois.
Seuls sont prévus des épreuves jeunes chevaux, le samedi et le 6ème CIAT, le dimanche.
Vendredi en fin d’après-midi se met en place la coutumière présentation des étalons dans la cour d’honneur du château.
Trois voitures occupent déjà l’allée centrale, un squelette, un omnibus et un break de chasse.
Monsieur de Sainte Marie évoque, raconte, explique, décrit ces hippomobiles, et, formidable idée, fait venir deux premiers étalons, des percherons, pour les atteler au squelette, devant le public.
Puis, l’omnibus, à l’évêque, avec des cobs normands
Et enfin le break de chasse, avec quatre percherons
Monsieur de Sainte Marie, passionné et passionnant n’omet aucun détail.
Puis sont appelés à se présenter deux attelages « civils » qui participeront au concours de tradition. Guy Vrignaud, de Vendée, avec un phaéton siamois et son impeccable paire de franches montagnes
et Alain Caillebot, de Touraine, avec un military, et son tout léger arabo-welsh.
Ce modèle de voiture construit pour l’Armée Italienne il y a plus d’un siècle, retrouve, le temps d’une présentation, un uniforme de cérémonie encore très seyant !
Les équipages entament un tout d’honneur, hélas ponctué par la chute du timonier gauche, après avoir trébuché. Les volées en sont toutes étonnées. L’équipage réagit avec promptitude calme et efficacité.
Notre timonier s’en tire avec quelques bobos superficiels.
Le public ne boude pas son plaisir, il y a même du monde au balcon du château.
Le soleil rougeoyant du couchant annonce un vrai week-end d’été.
Samedi, se passe à nettoyer harnais et voitures, retrouver avec plaisir les concurrents qui arrivent, donner un coup de main, travailler les chevaux, regarder les épreuves SHF …
Et à boire le verre de l’amitié !
Dimanche, 14 juillet, hissons les couleurs !
Sabine Chéenne, pour son premier concours de tradition
Thierry Boulay – Cabriolet
Albert de Busschère – Pill Box
Consuelo de Grünne – Phaéton siamois
Quel bonheur de se promener dans le domaine du château, de découvrir les attelages dans un décor de rêve.
Christèle de Freitas – cabriolet
Eric Spriet
Christina Normand – Victoria
Les portes, à gauche, laissent entrer la lumière sur des voitures historiques, faisons un détour.
« Coupé de voyage dit coupé de poste ou dormeuse – 1839/1843 de Berlioz et Gouillon – armes du Marquis d’Albon du château d’Ô – classé monument historique en 1987 »